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En campagne communale
8 juillet 2005

Subside UR Namur

footUn club qu'on espère un jour de haut niveau

Il suffit que les mots « subvention à l'Union royale Namur » apparaissent dans l'ordre du jour du conseil communal de la capitale wallonne pour que la température monte sur les bancs des Ecolos. Le capitaine des Verts, Arnaud Gavroy, en a fait un de ses sujets préférés. On en a encore eu une confirmation, mercredi soir. Et l'occasion était trop belle, au terme d'une saison catastrophique pour le club, pour que l'attaquant de pointe Gavroy la laisse passer.se gausse-t-il, le collège s'obstine à accorder une subvention de 50.000 euros à l'UR Namur, alors qu'il s'obstine, dans le même temps, à ne pas lui accorder une garantie bancaire sur un emprunt de 200.000 euros, pourtant indispensable à sa survie. Vous pouvez être certains que le subside, censé soutenir une politique sportive, servira à éponger une partie du déficit creusé par l'ancienne direction du club.

Ainsi, donc,

En véritable poison pour la défense adverse, Arnaud Gavroy rappelle les sommes déjà dépensées par la Ville en faveur de l'UR. Entre-autres, le million d'euros investi sur fonds propres pour l'aménagement du Stade des Bas-Prés. Un stade qui ne convient même pas aux supporters. Il relance son intervention sur le thème de l'objectif affiché, il y a quelques années, d'amener l'UR en division 2... Alors qu'elle ne se sauve, cette année, d'une descente en promotion que grâce à la faillite d'un club flamand.

Voilà pour le fond. Sur la forme, Arnaud Gavroy se moque gentiment de la tournure de la délibération : « Ce soutien s'inscrit dans la dynamique des clubs et des athlètes de haut niveau qui contribuent à donner une image positive de la ville ». A mourir de rire. Vous auriez pu au moins écrire : « qu'on espère un jour de haut niveau ». En conclusion : Il serait temps que l'échevin des sports présente au conseil une évaluation objective de sa politique à l'égard de l'UR.

Campé sur sa ligne de but, Frédéric Laloux, ledit échevin, a laissé venir tous les ballons. On attendait une réponse. Mais en guise de dégagement, il a opposé le silence. Comme celui qui aurait commenté cent fois le même match et n'aurait rien à ajouter à la fin du cent et unième. Tout de même les deux adversaires se sont parlés, un peu plus tard, en aparté. Apparemment réconciliés. La politique, c'est comme le sport. Ça rend fair-play.

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